Dans la Nr
Publié le 23 Juin 2018
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Du classique et du contemporain, parfois mélangé, ont ravi le public, avec plus de 4.000 costumes sur scène
© Photo NR
Les 2.000 spectateurs au total ont fait la connaissance de Victor, 12 ans, qui partage sa passion pour les jeux avec son amie Anthéa, fabuleusement incarnés par Raphaël Thomas d’Hoste et Lucie Gauthier. Leur découverte d’un ancien jeu en bois plonge les deux enfants dans un univers fantastique dans lequel ils doivent résoudre huit énigmes pour gagner. Les vingt-six scènes ont été imaginées, écrites et chorégraphiée par les deux enseignantes de l’école Stéphanie Mongella-Rabineau et Alessandra Lipari-Pommier, assistées de Alison Claus et Chanèle Desvignes.
Ce sont plus de 4.000 costumes qui ont été fabriqués pour l’occasion, dont des chauves-souris, des musaraignes, des étoiles de mer, des licornes pour le bestiaire, suivis de plus classiques mais néanmoins splendides ensembles de geishas et tenues de tango.
C’est dans ce cadre haut en couleurs souligné de musique allant du classique au contemporain que se sont pleinement exprimés les danseurs de tous âges : les licornes survolaient « Les 4 saisons de Verdi », tandis que les samouraïs s’affrontaient sur « Give ’em hell » d’Epic Score. Tout ce foisonnement, porté par un public enthousiaste, cache un long travail de création, de préparation et d’entraînement. Une danseuse confirmée participant avec sa fille, était charmée et émue de voir l’excitation de cette dernière : « Je lui ai expliqué qu’elle était une artiste, donc, qu’en prenant du plaisir à danser, elle pouvait le transmettre au public. Le final reste pour tous les danseurs un moment fort en émotions, alors, avec nos enfants, c’est assez incroyable ! ».
Le spectacle a été clôturé par une gigantesque standing-ovation.